Communiqué N° 04 - samedi 17 juin

Warm-up

Audi confirme, Reynard-VW-ROC se distingue

La séance d'échauffement, bien nommée car il fait déjà une température conséquente lorsque le "warm-up" débute à 9 heures, confirme les bonnes dispositions affichées par les Audi R8 depuis les premiers essais officiels.

A 9 heures 15, la voiture argentée N°7 conduite par Capello signe un chrono de 3'40"918, juste avant que le danois Kolby ne heurte rudement les glissières à la seconde chicane Ford à l'issue d'un tête-à-queue. La Cadillac N°4 est ramenée à son box avec d'importants dommages à l'arrière gauche : du travail en perspective pour les mécaniciens de l'écurie DAMS-Motorola, d'autant que des problèmes de sonde-lambda se sont manifestés sur la Cadillac N°3 (Bernard-Collard-Montagny) ...
Moins de mal pour la Panoz-Team Dragon N°22 que la vedette japonaise de la chanson -et néanmoins excellent pilote !- Kondo, ramène à son stand vers 9 heures 25, avec un capot avant chiffonné suite à une "figure" à Arnage.
A 9 heures 30, I'Audi N°8 (Biela-Kristensen-Pirro) s'installe en haut du tableau en 3'39"403 vite délogée de cette première place par la N°9 de Aïello-McNish-Ortelli, qui réalise 3'38"108. Derrière les voitures allemandes, une lutte de prestige (encore qu'il soit difficile de tirer une véritable leçon d'un "warm-up", car les autos roulent souvent dans des configurations différentes) oppose la Reynard-Judd N°24 de Johansson-Matthews-Smith et la Panoz officielle N°11 (Brabham­Magnussen-Andretti), force restant à la Reynard en 3'42"944.
A quelques minutes du drapeau à damiers, Christian Abt porte l'Audi N°7 à la première place du classement de ce "warm-up", en 3'37"924, avant d'effectuer le tour de décélération au ralenti pour simuler un tour complet ... derrière le "pace car", comme ce sera le cas lors du départ : ce qui s'appelle ne rien laisser au hasard, le but étant de vérifier les températures d'eau et d'huile à faible allure !.

A noter la remarquable performance des deux Reynard-VW-Roc qui évoluent en catégorie LMP-675 et viennent, en ce samedi matin, "chatouiller" les grosses LMP-900 : la N°34 (Boullion-Gené-Policand) termine à la 9ème place en 3'47"643, et la N°33 (Deletraz-Kelleners-Terrien) se classe 11ème en 3'47"968. Restons en LMP-675 pour parler des WR. Sur la N°36, un problème de surchauffe a incité l'écurie à changer le moteur, à titre préventif ; et sur la N°35, on a enfin trouvé les bons réglages. C'est ce que les pilotes (Bouvet-Daoudi-Pompidou) ont constaté avec satisfaction.

Enfin en GT, la Porsche LM-GT N°73 (Fukuyama-Yogo-Lambert) accidentée lors des essais de jeudi soir sera au départ, sa carrosserie ayant été réparée par un ... artisan local !.
 

Ferrari, Maserati : la légende en piste !

Un mot de la superbe course à laquelle participaient près de cinquante Ferrari et Maserati, représentant cinquante années (ou presque !) de présence au Mans. Ces deux marques ont puissamment contribué à forger la légende des 24 Heures du Mans et, si Maserati n'a jamais réussi à s'imposer, Ferrari compte ici neuf victoires au classement général absolu, et d'innombrables succès de catégorie, notamment en GT.
C'est le cas de la Daytona aux couleurs Pozzi que David Franklin a rondement menée à la victoire, devant la verte 250 LM de David Piper, qui retrouvait le grand tracé sur lequel il a si souvent porté haut les couleurs de son écurie.

Emotion et splendide spectacle étaient au rendez-vous de ce grand moment de sport et d'Histoire, au cours duquel les compétiteurs n'ont pas ménagé leurs efforts, attaquant avec entrain et ne craignant pas de mettre en péril l'intégrité de bolides dont la valeur marchande est ... considérable.