Communiqué N° 07 - samedi 17 juin

20h00 - 22h00 : Audi poursuit sa démonstration

Alors que la nuit tombe sur le circuit du Mans, et que la pendule affiche 22 heures, les trois Audi R8 continuent de tourner à un rythme élevé et, derrière Aïello (N°9), Capello (N°7) et Pirro (N°8), c'est toujours la Panoz "usine" N°11 de Brabham-Magnussen et Mario Andretti - alors au volant - qui mène la chasse en se maintenant dans le même tour que les voitures allemandes. La seconde Panoz officielle, la N°12 pilotée par Katoh, O'Connell et Raphanel se tient en embuscade, à moins de deux tours.
 

La Lola-Rafanelli en difficulté

Mais à quelques instants de cette échéance, la principale (mauvaise) nouvelle arrive des "esses" du Karting, où la Lola-Judd N°21 du Team Rafanelli est arrêtée tout près du mur après une sortie de route... Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, le "top ten" s'en trouve modifié puisque la belle "rouge et verte" occupait alors la 6ème place. Ainsi, la Cadillac N°3 de Bernard­Collard-Montagny, la Reynard-Judd de Johansson-Matthews-Smith, la BMW N°15 de Bscher­Gounon-Lees (qui n'a cessé de gagner des places depuis le début de la course, en adoptant une allure rapide et régulière) montent toutes d'un cran dans la hiérarchie. Et la Courage C52 de Bourdais-Grouillard-Clérico accède au "top ten".
Auparavant, la Reynard-Mopar N°6 s'est arrêtée à Mulsanne, en proie à des ennuis d'accélérateur, avant de regagner son box au ralenti. Et, vers 20h 35, c'est la Cadillac N°1 alors pilotée par Franck Lagorce qui a éclaté un pneu arrière au début des Hunaudières. La voiture est restée sur la piste et n'est même pas trop sérieusement abîmée !. Elle repartira en 32ème position, à 21 h 40, aux mains d'Andy Wallace qui signera bientôt le meilleur temps des Cadillac enregistré depuis le début des 24 Heures...  La Cadillac N°2, dont on a changé l'aileron arrière et l'extracteur, tourne également vite et revient à la 19ème place.

Hécatombe chez les "petites"

Les LMP 675 n'étaient pas nombreuses au départ, et leurs effectifs s'amenuisent singulièrement :  la Reynard-VW-ROC N°33 abandonne officiellement peu après 20 heures (moteur), et sur la N°34, c'est aussi le propulseur qui donne des inquiétudes à l'équipe de Fred Stalder. Du côté de chez WR, si la N°36 de Terada-Balandras-Boulay évolue honorablement, la N°35 n'a pas résolu ses problèmes de surchauffe. C'est donc, plus que jamais, l'inattendue Lola-Nissan des canadiens Maxwell-Graham-Wilkins qui mène la danse.

Les Viper mordent !

Mais pas la poussière !. Chez les LM-GTS, les Corvette, en dépit d'une résistance acharnée (elles sont à un petit tour), ne parviennent que difficilement à suivre le rythme imprimé par les trois Viper­ORECA qui évoluent aux 14ème, 15ème et 16ème places dans l'ordre des numéros, emmenées par la N°51 de Beretta-Wendlinger-Dupuy.
En catégorie LM-GT, la Porsche GT3-R N°83 du Dick Barbour Racing continue son quasi-cavalier seul, loin devant la GT3-R N°73 de Fukuyama-Yogo-Lambert.