Communiqué de presse N° 7
16 heures - 17 heures

Un départ qui prend l'eau
Samedi 16 juin 2001

La pluie, tombée en trombes à partir du 3e tour a rendu ce début de 24 Heures du Mans dantesque. Beaucoup d'équipes avaient fait le mauvais choix de pneumatiques en partant en slick et les incidents se sont multipliés.

Avant le départ de ces 24 Heures du Mans 2001, des chamboulements étaient déjà intervenus au cours du tour de chauffe: la Porsche n°82 et la Saleen n°62 sont parties en tête-à-queue. Quant à la Callaway n°70, la seule non Porsche des GT, elle s'est trouvée contrainte à partir des stands après avoir raté la procédure de départ.
Le ton était donné. Cette édition 2001 allait se caractériser par des conditions de course difficiles avec des trombes d'eau qui sont tombées sur une moitié du circuit  (Hunaudières). Les voitures pratiquement toutes parties en slick ont donc été obligées de repasser souvent par les stands pour changer de pneumatiques. Ce qui fait qu'en une heure, ces 24 Heures ont déjà connu trois leaders. Laurent Aiello sur I'Audi n°2 a pris le meilleur départ, mais son arrêt au stand a permis à Jan Lammers sur la Dome Racing for Holland de passer en tête. Pas pour longtemps puisque le Néerlandais est lui aussi revenu à son box à plusieurs occasions. De plus, Lammers s'est fait percuter l'aileron arrière ce qui lui a fait perdre un temps précieux.
Du coup, Martin Brundle a hissé la Bentley n°7 à la première place devant I'étonnante Panoz n°11, affûtée sous la pluie puisque chaussée dès le départ de pneus intermédiaires. La voiture pilotée par Klaus Graf s'est même permis le luxe de prendre le meilleur sur l'Audi n°1, la seule à surnager, dans le 10e tour.
Comme elles le craignaient, la pluie n'a donc pas arrangé les Audi. La n°2 occupait au 10e tour la 13e place tandis que la Champion Racing suivait juste derrière. Quant à l'Audi Gulf n°4 de Johansson, elle pointait en 39e position après avoir perdu ses éléments de carrosserie avant et endommagé ses arrivées d'air. L'arrêt au stand a duré 12 minutes pour le Suédois.
Dans ces conditions extrêmes, les carambolages n'ont pas manqué et un premier abandon était à signaler, celui de la Pilbeam n°30, après une collision dans le virage Porsche entre cinq voitures, dont la Viper n°57 de la FFSA de David Terrien. Avec un train avant fortement endommagé, Terrien, quasiment sans direction, a pu regagner son stand après 45 minutes de galère et quelques passages dans des bacs à gravier.