Communiqué No. 7

Samedi 14 juin - 22h00 / 24h00

Statu quo autour de minuit ...

 Nous annoncions, dans le communiqué no.5, que la McLaren no.42 de Lehto-Soper-Piquet n'était pas repartie à 20 heures. En fait, la voiture de pointe du Team BMW avait bel et bien repris sa ronde, au-delà de la 35ème place ! A minuit, elle pointait crânement en 13ème position, grâce aux efforts de ses trois pilotes et en particulier d'un Lehto extrêsmement motivé.

 Chez les prototypes, en dehors de la TWR-Porsche solidement installée au 3ème rang et de la Ferrari 333 SP no.3, occupant la 10ème place (Moretti déplorait la limitation à 80 litres du réservoir de carburant: " notre seule chance est d'attaquer pour tenter de garder le contact, au cas où. . . "); c'était la débandade. Notamment pour les Courage. L'unique voiture de l'équipe encore susceptible de briller-sauf coup de théâtre difficile à imaginer- était la "Vaillante" no. 13 de Cottaz-Policand-Goossens. Il semble même que l'équipe avait prévu pour elle une tactique qu'Yves Courage, dans la meilleure tradition des albums de Jean Graton, tenait secrète. Mais un arrêt prolongé la faisait rétrograder au-delà de la 19ème place à minuit. Quand à la Kremer no.5 jusqu'alors bien classée, elle s'arrêtait définitivement vers 23 heures 25.

 Derrière les deux Porsche 911-GT1 officielles, se suivant à quelques secondes et caracolant en tête comme à la parade, les Nissan no.21 et 22 multipliaient les exploits personnels mais sans grands résultats tangibles car beaucoup trop loin au classement. Seule la R390 GT1 de Hoshino-Comas-Kageyama pouvait prétendre jouer un rôle dans les communiqués, grâce à sa 9ème place.

 En fait, c'était le statu quo absolu autout de minuit, puisque, depuis plus de trois heures, les six premiers n'avaient pas bougé; les McLaren de Gounon-Raphanel-Olofsson, de Gilbert Scott-Bellm-Sekiya et de Cox-Ravaglia-Hélary se tenant en embuscade derrière les Porsche de tête. Seule la no.41 étant, d'ailleurs, dans le même tour que le trio menant le bal . . . En GT2, la Viper de Beretta-Gache-Dupuy redonnait le leadership à Chrysler devant la Porsche 911 de Neugarten-Martinolle-Lagniez.

A noter que le cap des 100 tours avait été doublé à 22 heures 20, et celui des 1500 kilomètres parcourus par les premiers était franchi à 22 heures 56. Autant dire qu'après huit heures de course, l'allure était plus que soutenue.