BMW Motorsport

 
 

1998 24-Hours of Le Mans         6 June 1998

Retirement from a promising position

Munich / Le Mans : An ambitious project came to a premature finish in one of the world's toughest races. Team BMW Motorsport retired both BMW V12 Le Mans due to a loss of grease on the wheelbearings, after just four out of the 24 hours. "This loss of lubrication would have eventually led to a wheel bearing siezing up and was thus too high a risk to take," said Gabriele Rafanelli, Race Director of Team BMW Motorsport, explaining his decision at the 24-hour Race of Le Mans. "We tested each and every part of the car during testing and this problem never occured," continued Rafanelli . "We will make detailed investigations at BMW Motorsport Limited in order to find out exactly what the cause of the problem was."

The BMW V12 Le Mans number one (Tom Kristensen / Steve Soper / Hans-Joachim Stuck) was weIl placed in the race up to its retirement. Kristensen started 12th on the grid and had moved up to third place, when he handed over to Soper in a scheduled pit-stop after two hours of racing. The retirement was decided during Soper's stint, with the BMW in fifth place at the time in the overall category and leading the Sportscar Prototype category (LMP1) by a large margin.

The BMW V12 Le Mans number two (Johnny Cecotto / Pierluigi Martini / Joachim Winkelhock) had dropped a long way back when it was retired. Martini, who had started from sixth place, collided with a competitor who had spun just in front of him at the end of the first race hour. " I couldn't avoid him," he reported. Repairs on the front hood resulted in a ten minute pit-stop. He rejoined the race in 38th place and fought his way back up the ranks place for place before handing over to Cecotto. The Venezuelan was 21st, when he was called into the pits to check on a wheel bearing, which is when the defect was discovered.

" I am sorry for the whole team which managed to put together the BMW V12 Le Mans in such a short development time," said Karl-Heinz Kalbfell, Marketing Director BMW AG and Chairman BMW Motorsport Limited. " The entire team worked unbelievably hard and put together a really quick car. The BMW V12 Le Mans has shown that it is a force to be reckoned with. One cannot calculate everything in motor sport. Today we are disapointed because of the malfunction of a single part, but there will be another 24-Hour Race at Le Mans in 1999 and we are looking forward to it."

Pierluigi Martini, who put in the fastest lap in the new car during qualifying, lapping in 3:38.829 minutes said : "There's still an awful lot of potential in the BMW V12 Le Mans, which one can see in the advances we made from the very first tests, through the pre-qualifying sessions up to today."

Hans-Joachim Stuck : "We were competitive, which is why the disapointment is considerable,  but Gabriele Rafanelli made the right decision - all of the drivers agree on that score. Le Mans is simply unpredictable and it will remain that way - my 18th time here has once again confirmed that."
 
 
 

24 Heures du Mans 1998            le 6juin 1998

Retrait depuis une position prometteuse

Munich / Le Mans. Un projet ambitieux a été stoppé tôt lors de l'une des épreuves les plus impitoyables du monde : au bout de quatre heures à peine sur 24, le Team BMW Motorsport a retiré les deux BMW V12 Le Mans à cause d'une fuite de graisse sur les roulements de roue. «Cette perte de lubrifiant aurait pu finir par entraîner le blocage d'une roue et constituait de ce fait un risque trop élevé pour la sécurité», explique Gabriele Rafanelli, directeur de course du Team BMW Motorsport aux 24 h du Mans. «Lors de nos tests, nous avons vérifié sous toutes les coutures chaque pièce de la voiture. Jamais, ce problème ne s'est présenté,» poursuit Rafanelli, «chez BMW Motorsport Limited, nous allons prendre le temps de bien examiner le défaut pour en connaître la raison.»

Avant d'être arrêtée, la BMW V12 Le Mans n°1 (Tom Kristensen/Steve Soper/Hans-Joachim Stuck) était bien positionnée dans le peloton. Kristensen était parti de la 12e place de la grille, pour s'accaparer de la 3e place avant de passer le relais à Steve Soper, comme prévu, au 3e ravitaillement après deux heures de course. C'est pendant le relais de Soper que la décision du retrait des deux voitures fut prise. Soper occupait alors la 5e place au général provisoire et était installé confortablement en tête de la catégorie des sport-prototypes (LMP1).

La BMW V12 Le Mans arborant le n° 2 (Johnny Cecotto/Pierluigi Martini/Joachim Winkelhock) était déjà loin dans le classement à ce moment-là. En effet, à la fin de la 1ère heure de course, Martini - parti 6e de la grille - ne put éviter l'accrochage avec un concurrent parti en tête-à-queue juste devant la BMW de l'italien. «Je n'ai pas pu l'éviter», raconte-t-il. Les réparations sur l'avant de la voiture l'arrêtèrent au stand pendant une dizaine de minutes. Reparti 38e, il re-gagna place sur place avant de passer le volant à Cecotto. Le Vénézuelien était revenu à la 21e place, lorsqu'il s'arrêta au stand pour vérification d'un roulement de roue. Ce fut à ce moment-là que le défaut fut détecté.

«Je suis désolé pour toute l'équipe qui a mis sur roues la BMW V12 Le Mans en un temps de développement très réduit», dit Karl-Heinz KalbfeIl, directeur marketing de BMW AG et directeur de BMW Motorsport Limited. «Toute l'équipe a travaillé très très dur et a construit une voiture vraiment rapide. La BMW V12 Le Mans a montré qu'il faut compter avec elle. Mais dans la course automobile, tout n'est pas toujours calculable. Aujourd'hui, nous sommes déçus à cause d'une pièce défectueuse, mais il y aura à nouveau une course de 24 heures au Mans en 1999 - et nous nous en réjouissons à l'avance.»

Pierluigi Martini, qui avait bouclé le meilleur tour avec la nouvelle voiture en 3.38,829 mn pendant les essais qualificatifs, dit : «La BMW V12 Le Mans possède un potentiel énorme. Cela ressort bien des progrès que nous avons obtenus depuis les premiers tests, puis aux préqualifications et jusqu'à ce jour.»

Hans-Joachim Stuck, quant à lui : «Nous étions compétitifs, c'est pourquoi la déception est grande. Mais Gabriele Rafanelli a pris la décision qui s'imposait - nous autres pilotes, nous sommes tous d'accord sur ce point, Le Mans est, et reste incalculable - ma 18e participation vient de me le confirmer à nouveau.»